Approches méso de la transition agroécologique

Face à l’intensification des enjeux planétaires, la transition des systèmes agricoles et alimentaires est impérative et son rythme doit s’accélérer. La prise de conscience au niveau des politiques internationales (Sommet Systèmes alimentaires) et européenne (Green Deal et sa composante Farm2Fork) est avérée. Les changements à mettre en oeuvre au niveau des acteurs de terrain, agriculteurs et acteurs de la chaîne de valeurs, sont le plus souvent déjà identifiés. Par contre, le changement demandé par le niveau macro n’impacte qu’une petite partie des acteurs du niveau micro, retardant quantitativement la transition.

Sur base de ce constat, le choix est fait de s’intéresser au rôle des acteurs des niveaux intermédiaires (niveau(x) méso) pour faciliter la transposition des objectifs du niveau macro au niveau micro et, en parallèle, pour intégrer les informations et contraintes du niveau micro dans la définition des politiques.

Le séminaire sera alimenté par des présentations courtes et des moments d’interaction. Les contributions seront limitées à 15 minutes. Une place importante sera réservée aux chercheuses et chercheurs en thèse.

L’objectif final est d’équiper le front de recherche que constitue l’étude du niveau méso et de le rendre visible dans les questions de transition agroécologique et de coexistence des modèles agricoles et alimentaires

  • Macro : les politiques nationales et internationales et les acteurs de marché afférent à ses politiques
  • Micro : les exploitations agricoles, les acteurs du circuit court, les associations locales, les consommateurs

Au terme de la journée, trois éléments devront s’être concrétisés :

  1. Éléments pour une définition du niveau méso comme objet de recherche
  2. De quels outils avons-nous besoin pour étudier ce niveau dans la perspective d’une transition agro-écologique ?
  3. Quelles sont aujourd’hui les recherches et expériences qui se concentrent sur ce niveau ?

Les points deux et trois sont inversés par rapport à une séquence classique pour s’assurer que ce que nous savons déjà ne limite le champ d’exploration.