Résidents : CAT (Constructive Advanced Thinking)

Le remodelage socio-écologique des villes et des aires métropolitaines européennes

Dates de séjour : 04/10/2021 – 08/10/2021

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Rapport du groupe sur son séjour à MAK’IT

L’utilisation actuelle des sols et des infrastructures dans les villes reflète souvent les priorités de développement du passé. Plusieurs problèmes environnementaux liés à la qualité de l’air, de l’eau et de la biodiversité dans les zones urbaines ont mis en évidence la nécessité de mettre en place des processus écologiques fonctionnels axés sur le bien-être des populations qui y vivent. En outre, le changement climatique, la croissance socio-économique continue des grands centres urbains, les changements de mode de vie et les besoins de mobilité qui en découlent imposent de nouvelles exigences en matière d’utilisation et de fonctionnalité de l’espace et des infrastructures urbains. Le verdissement urbain devient également une caractéristique essentielle, avec une redéfinition et une amplification de sa fonctionnalité dans les zones urbaines. Grâce à un certain nombre d’initiatives, de stratégies et d’objectifs (par exemple, les stratégies de l’UE en faveur de la biodiversité ou des infrastructures vertes, l’agenda urbain de l’UE, l’initiative pour des solutions fondées sur la nature), la Commission européenne encourage la mise en place d’un réseau cohérent d’infrastructures bleu-vert dans les zones urbaines des pays de l’UE. Les attentes sont très élevées. Le travail conceptuel de base et les projets pilotes ont fourni des indications pratiques, mais des défis extraordinaires de conception et de mise en œuvre subsistent. Notre proposition vise à repenser la socio-écologie des villes au-delà des frontières actuelles de la connaissance (technique, politique et transformative) et à relever les défis sociétaux liés avec des idées intégrées hautement innovantes autour de trois grandes priorités de recherche : (i) les stratégies de transposition à plus grande échelle, (ii) la multifonctionnalité et (iii) le partage des coûts et des avantages et la négociation des compromis entre les différents acteurs.

Notre approche est basée sur une connexion innovante des contextes de recherche et des exemples d’études de cas (réseau d’infrastructures vertes de la région métropolitaine Rhin-Main en Allemagne, toits verts à Lisbonne au Protugal, le jardinage vertical à Barcelone en Espagne) qui n’ont pas encore été pensés et explorés ensemble. Nous inviterons des organisations tels que Gouvernements locaux pour la durabilité (ICLEI) ou des associations professionnelles pertinents à participer à nos réunions et discussions.

Une page web spécifique, des notes d’orientation de politique publique, des publications scientifiques de synthèse évaluées par des pairs, l’élaboration conjointe d’une proposition de projet (par exemple pour les appels de l’UE Green Deal ou BiodivERsA) et une session spéciale lors d’une conférence internationale pertinente sont quelques-uns des résultats que nous espérons développer afin de documenter et de diffuser les résultats du réseau aux universitaires et aux parties prenantes en dehors du milieu universitaire.

Après son passage à MAK’IT, l’équipe sera accueillie par les Instituts d’Etudes Avancées de Budapest (IAS CEU), Paris, Uppsala (SCAS), Turin (Scienza Nuova) et Bielefeld (ZiF).

Joechen Hack
(responsable du projet)

Professeur de genie écologique
Université de technologie de Darmstadt (Allemagne)

Maria Manso

Architecte et chercheur postdoctoral en génie civil
Université de Lisbonne (Portugal)

Rieke Hansen

Professeure d’espace ouvert et de design urbain écologique
Université de Geisenheim (Allemagne)

Andrea Nóblega Carriquiry

Doctorante en géographie
Université autonome de Barcelone (Espagne)

Dépasser les méthodes de recherche traditionnelles pour identifier et surmonter les attitudes négatives envers la vaccination

Dates de séjour :  20/09/2021 – 24/09/2021

Le projet vise à lutter contre la diffusion de messages anti-vaccination tant dans les interactions physiques (par exemple au sein de réseaux tels que les réunions de parents) que sur le web (par exemple dans les médias sociaux et les forums en ligne). L’équipe sera en contact avec des chercheurs et des experts locaux qui l’aideront à (a) faire un examen critique de la littérature et des documents de politiques publiques pertinents, y compris ceux disponibles auprès de la représentante de l’OMS Europe au cours de la première année ; (b) discuter de manière critique des résultats des études de cas menées dans les institutions des membres de l’équipe, y compris des entretiens avec des journalistes et des universitaires/chercheurs, au cours des deuxième et troisième années ; et (c) élaborer un document politique qui traduira les résultats de la recherche en propositions concrètes à diffuser auprès des pays membres de l’OMS et rédiger des demandes de financement afin de garantir que l’équipe sera active après la fin du financement du CAT.

Les études de cas (soutenues par des bailleurs de fonds externes) qui seront discutées portent sur (a) la compréhension de la manière dont les attitudes des jeunes à l’égard de la vaccination se construisent à partir de différentes sources d’information, en ligne et hors ligne, à l’aide d’une approche mixte consistant à interroger et à sonder des étudiants à Bordeaux ; (b) la compréhension de la manière dont les participants à un réseau virtuel en ligne propagent les attitudes liées à la vaccination (contagion sociale) grâce à un financement établi à l’Université de Chypre et (c) l’exploration de méthodes innovantes pour évaluer la contagion sociale des attitudes en matière de vaccination à l’aide d’un modèle informatique basé sur les agents et de simulations à l’Université de Cadix. Les pistes d’action y sont également abordées.

L’équipe est financée dans le cadre du programme Constructive Advanced Thinking (CAT) et se réunira deux fois par an jusqu’à la fin de l’année 2022 dans les Instituts d’Etudes Avancées suivants : SCAS (Uppsala), IIAS (Jérusalem), MAK’IT (Montpellier) et Scienza Nuoa (Turin).

Angelos Kassianos (responsable du projet)

Chargé de recherche principal en sciences comportementales de la santé / Chercheur en psychologie et informatique
University College de Londres (Royaume-Uni) / Université de Chypre (Chypre)

Antonio Rojas García

Post-doctorant en santé publique
Imperial College London (the United Kingdom)

Ilaria Montagni

Enseignante-chercheuse en communication de la santé
Université de Bordeaux (France)

Javier Alvarez-Galvez

Chercheur en sociologie informatique de la santé
Université de Cádiz (Espagne)

Ourania Kolokotroni

Pédiatre & Chercheuse en épidémiologie et santé publique
Université de technologie de Chypre (Chypre)