Craig Goergen
Craig Goergen est professeur associé Leslie A. Geddes et chercheur principal du Laboratoire de recherche en imagerie cardiovasculaire à l’Université de Purdue. Ses travaux combinent des approches avancées d’ingénierie, d’imagerie et de biologie pour étudier une variété de maladies cardiaques et vasculaires.
Grâce au financement des Instituts américains de la santé (NIH), de la Fondation nationale pour la science des Etats-Unis (NSF), de l’Association américaine pour le coeur (AHA) et de la Fondation Gates, le Dr Goergen et son équipe s’efforcent d’améliorer le diagnostic, le traitement et la prévention des maladies cardiovasculaires, afin de permettre aux patients de vivre plus longtemps et de manière plus satisfaisante.
Le Dr Goergen a obtenu une licence en génie biomédical à l’Université de Washington à St. Louis, dans le Missouri, ainsi qu’une maîtrise et un doctorat en génie biologique à l’Université de Stanford, à Palo Alto, en Californie. Pendant ses études supérieures, le Dr Goergen a travaillé avec le groupe d’imagerie biomédicale de Genentech à San Francisco pour étudier la formation d’anévrismes de l’aorte abdominale à l’aide de plusieurs modèles de souris. Sa formation postdoctorale en imagerie optique moléculaire à la Faculté de médecine de l’Université d’Harvard a porté sur les maladies cardiaques et le remodelage du ventricule gauche. Il a rejoint le corps enseignant de l’université Purdue en décembre 2012 et a reçu le prix Rita Schaffer des jeunes chercheurs 2017 de la Société de génie biomédicale (BMES).
La neurocardiologie est un champ d’investigation émergent qui se concentre sur l’interaction entre le cerveau et le cœur. Alors que les maladies neurologiques et cardiaques sont indépendamment les unes des autres les principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde, la relation entre les lésions cérébrales et les maladies cardiaques reste largement inconnue. Il existe cependant de plus en plus de preuves cliniques et expérimentales qui suggèrent une relation entre certaines formes de lésions cérébrales et de dysfonctionnement cardiaque. Ainsi, il pourrait être cliniquement important de déterminer si et dans quelle mesure l’insuffisance cardiaque peut être déclenchée par une lésion cérébrale traumatique (TBI).
Les soins cliniques actuels avec l’imagerie diagnostique traditionnelle manquent de sensibilité, nécessitent des heures de travail ou sont invasifs. L’imagerie photoacoustique (PA), en revanche, est une technique émergente qui utilise des ondes acoustiques induites par un laser pulsé pour obtenir un contraste optique spécifique aux tissus. L’imagerie multispectrale par tomographie photoacoustique (PAT) a le potentiel de quantifier une variété de composants biologiques, y compris les lipides, le sang oxygéné et le sang désoxygéné, en raison de leurs excitations dépendantes de la longueur d’onde. Cependant, son utilité pour l’imagerie des petits animaux n’a pas encore été explorée, principalement en raison des limites de la résolution temporelle.
La recherche collaborative menée dans le cadre du programme MAK’IT se concentrera sur le développement de techniques combinées de PAT et d’ultrasons pour l’imagerie TBI afin de surmonter ces limites.