Gunnar Keppel
Gunnar Keppel est un biologiste de l’environnement à l’Université d’Australie du Sud, avec une vaste expérience en écologie de la végétation, en biogéographie insulaire et en biologie de la conservation. L’écologie et la conservation des écosystèmes forestiers et insulaires en Océanie sont au cœur de ses recherches.
Le Dr Keppel a obtenu son diplôme de premier cycle et sa maîtrise à l’Université du Pacifique Sud à Fidji et son doctorat à l’Université du Queensland. Il a publié près de 100 articles évalués par des pairs. Nombre d’entre eux sont publiés dans des revues de premier plan et ses recherches sur le rôle des refuges dans le maintien de la biodiversité en cas de changement climatique, la biogéographie des îles du Pacifique et la distribution mondiale des espèces d’arbres sont largement citées. En outre, ses recherches et ses activités de mentorat ont apporté une contribution importante à la conservation et au renforcement des capacités dans la région du Pacifique.
L’éducation tient également une part importante dans le travail du Dr Keppel, qui se passionne pour le développement de la prochaine génération de scientifiques en enseignant et en supervisant de jeunes chercheurs.
Les forêts sont d’une importance extraordinaire pour les processus globaux, le maintien de la biodiversité et le soutien de nos moyens de subsistance. Elles sont donc essentielles pour assurer la durabilité de notre planète.
Les cyclones tropicaux sont des phénomènes météorologiques de grande ampleur accompagnés de vents destructeurs qui peuvent causer de graves dommages aux forêts et aux infrastructures. Bien que les conséquences immédiates des cyclones, telles que les branches cassées et les arbres tombés, soient évidentes, leurs effets durables sur la structure et le fonctionnement des forêts sont mal connus. C’est un problème, car les cyclones deviennent plus intenses et se produisent à des latitudes plus élevées en raison du réchauffement climatique.
En collaboration avec l’unité mixte de recherche AMAP de Montpellier, je cherche à améliorer notre connaissance des impacts des cyclones sur la structure et le fonctionnement de la végétation des écosystèmes en intégrant des données issues de relevés forestiers, des traits fonctionnels des plantes et des trajectoires des cyclones. Les résultats permettront de prédire les impacts potentiels des régimes cycloniques changeants dus au réchauffement climatique sur les écosystèmes affectés et les interactions probables avec d’autres perturbations, comme le feu. Sur la base de ces résultats, des lignes directrices pour la sauvegarde des forêts naturelles et des plantations d’arbres dans le cadre des futurs régimes cycloniques seront élaborées, contribuant ainsi à une gestion plus efficace des forêts dans le contexte du changement climatique.