Cohorte

APPEL A CANDIDATURES « COHORTE » 2024

Science en rupture pour relever les défis mondiaux

Date limite de dépôt des candidatures : 6 JUIN 2023, 18h00 CEST (heure de Paris, France)

L’appel à candidatures « COHORTE » 2024 du Montpellier Advanced Knowledge Institute on Transitions (MAK’IT) vise à constituer à Montpellier, sur une période de 6 mois (janvier-juin 2024), un groupe de chercheurs de renommée internationale, d’horizons et de champs disciplinaires divers, couvrant à la fois les sciences du vivant et de l’ingénieur, et les sciences humaines et sociales, afin qu’ils travaillent ensemble, par le biais d’approches innovantes et créatives, sur le thème de recherche suivant :

Science en rupture pour relever les défis mondiaux

Chaque membre de la cohorte ainsi constituée abordera ce thème sous le prisme de ses propres discipline et formation scientifique, tout en confrontant ses résultats à ceux des autres membres du groupe et en les enrichissant de manière interdisciplinaire.

La dynamique de groupe s’appuiera sur une approche méthodologique originale basée sur les controverses associées au thème de recherche proposé, et sur la manière dont les exploiter et susciter des discussions constructives autour d’elles peut aider à surmonter les blocages qu’elles créent et ouvrir de nouvelles perspectives de changement. Les chercheurs de la cohorte seront par exemple encouragés à identifier les acteurs impliqués dans ces controverses, les enjeux et les arguments avancés par les différentes Parties, les contributions disciplinaires, etc.

L’objectif sera de décrypter ensemble, en tant que groupe, les moyens d’utiliser les connaissances et les preuves scientifiques pour renforcer l’intelligence collective en relevant les défis interconnectés liés à l’alimentation, à l’environnement et à la santé. Cette analyse permettra d’identifier les axes d’action prioritaires en matière de programmation de la recherche, d’enseignement, d’exercices de prospectives, de renforcement des capacités des communautés scientifiques et de leur participation au débat public, de collaborations internationales etc.

Les résultats attendus comprennent au moins une publication conjointe couvrant les différentes dimensions, implications et applications possibles du thème de recherche et toute autre production collective que le groupe aurait décidé de poursuivre.

MAK’IT offre aux chercheurs un cadre de travail privilégié pour développer leurs idées de manière décloisonnée, au sein d’une communauté scientifique reconnue mondialement sur les trois domaines d’action de l’Institut : agriculture & alimentation, environnement, santé. Les chercheurs accueillis au sein de MAK’IT sont activement encouragés et soutenus dans leurs efforts de créer de nouvelles connexions et de développer de nouvelles collaborations avec la communauté scientifique montpelliéraine.

Science en rupture pour relever les défis mondiaux

La question de savoir si la science est et doit être « disruptive », c’est-à-dire créant une rupture avec l’existant, figure en bonne place dans les agendas scientifiques et politiques actuels. En février 2023, la réunion inaugurale de Science 20 (S20), le groupe d’engagement scientifique du G20, s’est tenue en Inde sur le thème « La science disruptive pour l’innovation et le développement durable », avec pour objectif de présenter des recommandations aux décideurs politiques lors de sa réunion finale en juillet 2023. La science y a été présentée comme « la force motrice de l’expansion économique et du progrès humain », le principal moteur des innovations majeures et des percées technologiques. Un mois plus tôt, une étude publiée dans Nature avait pourtant suggéré, en examinant la manière dont 25 millions d’articles scientifiques publiés entre 1945 et 2010 avaient été cités et les mots qu’ils avaient utilisés, que la science devenait « moins disruptive », réduisant la portée des questions et des idées nouvelles et créant de ce fait des raisons d’inquiétudes parmi les scientifiques et les non-scientifiques.

Les crises en cascade multi-facettes auxquelles nos sociétés sont confrontées – pandémies, insécurité alimentaire, effondrement de la biodiversité, changement climatique – sont elles-mêmes de plus en plus « disruptives », en rupture avec les modèles pré-établis, provoquant (ou sur le point de provoquer) des changements radicaux dans nos existences. Pour faire face à ces défis et à ces bouleversements, il nous faut faire preuve de créativité et adopter de nouveaux modes de pensée orientés vers la durabilité, qui transcendent les perspectives disciplinaires et les cloisonnements sectoriels, et qui brisent les cloisonnements du savoir. Les transformations majeures en cours posent en fait la question de savoir ce qui rend la science véritablement « disruptive » : sa capacité à poser de nouvelles questions ou sa propension à contribuer à la résolution des problèmes ? La science ne devrait-elle pas, en plus d’être « disruptive », être aussi ou plutôt « perturbatrice », c’est-à-dire orientée vers l’action ou l’activisme comme principal résultat, au-delà de l’expertise scientifique stricto sensu ?

La prochaine cohorte se penchera sur les moyens de façonner les connaissances et les preuves scientifiques afin de renforcer l’intelligence collective pour relever les défis interconnectés en matière d’alimentation, d’environnement et de santé. Elle débattra de l’influence de la science, des relations de pouvoir et de la redéfinition de l’interface science-politique-société pour appréhender les controverses découlant des transitions en jeu. Le modèle de création de connaissances et la manière dont il pourrait être « bricolé », négocié et exploité localement et globalement pour des solutions inclusives et des impacts durables seront remis en question.

Cet exercice de collaboration s’appuiera sur les travaux entrepris par les cohortes précédentes concernant l’impact des fake news et de la désinformation, et le rôle de la science en temps de crise. Il s’articulera avec le projet ExposUM dont l’objectif est d’établir un institut de référence ouvert pour l’étude, la formation et l’interaction entre la science et la société sur les déterminants environnementaux de la santé humaine. Il profitera également de l’événement 2023 des Montpellier Global Days qui vise à créer un espace de collaboration pour permettre à des panels d’experts mondiaux de croiser points de vue et perspectives pour répondre collégialement aux défis « nourrir, protéger, soigner ».

Tous les types de projets de recherche ayant la propension à contribuer au thème de recherche proposé, tant dans les disciplines des sciences du vivant et de l’ingénieur que des sciences humaines et sociales, s’appuyant sur l’expertise existante du candidat ou sa volonté de proposer un nouveau sujet avec le soutien de la communauté scientifique de Montpellier, sont éligibles.

  • Pour participer à un nouveau type de recherche de pointe décompartimentée, dans un environnement scientifique privilégié et avec un minimum de contraintes ;
  • Pour prendre part à un exercice de construction de groupe favorisant l’intelligence collective et la transdisciplinarité, avec d’autres chercheurs ayant des origines géographiques et disciplinaires diverses, des expertises et des points de vue différents sur le thème de recherche proposé ;
  • Pour acquérir et tester une nouvelle approche méthodologique scientifique axée sur le traitement des controverses sociétales ;
  • Pour interagir avec des acteurs extérieurs à la sphère de la recherche et s’exposer à de nouvelles perspectives à l’interface science-société ;
  • Pour faire partie d’une communauté scientifique dynamique qui a obtenu une reconnaissance internationale sur les trois défis sociétaux « Nourrir, Protéger, Soigner » et explorer de nouvelles possibilités de collaboration avec les différentes unités de recherche sur site ;
  • Pour prendre des risques, faire l’expérience de la créativité, de la pensée innovante, au-delà des approches conventionnelles.

Nationalité : chercheuses et chercheurs de toutes nationalités, n’ayant pas résidé en France plus de 12 mois dans les trois années précédant l’appel à candidatures

Résidence fiscale : le candidat doit disposer d’une résidence fiscale à l’étranger.

Niveau d’études : les candidats doivent être titulaires d’un doctorat ou équivalent et entrer dans l’une des deux catégories suivantes

  • Candidats « séniors » : 10 années d’expérience dans la recherche après le doctorat au minimum (doctorat obtenu avant le 1er janvier 2014).
  • Candidats « juniors » : 2 années au minimum d’expérience dans la recherche après le doctorat  (doctorat obtenu entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2022).

Statut professionnel : les candidats doivent disposer d’un contrat de travail dans une université ou un établissement de recherche étranger (hors établissement de recherche français à l’étranger), ou y être rattaché par le biais d’un éméritat,  couvrant la période de leur résidence à MAK’IT. Une lettre de rattachement, signée par le/la responsable de l’institution d’origine, sera requise en cas de sélection à l’issue du processus d’évaluation.

Disciplines / domaine de recherche : toutes disciplines, des sciences du vivant et de l’ingénieur ou des sciences humaines et sociales, en lien avec les trois grands domaines d’action de MAK’IT (agriculture & alimentation, environnement, santé) et le thème de recherche proposé.

Partenariat scientifique : les candidats doivent avoir identifié un ou plusieurs partenariats possibles avec des structures de recherche montpelliéraines – même s’ils ne se sont pas encore matérialisés -, susceptibles de déboucher pendant le séjour sur des coopérations scientifiques (liste de toutes les unités de recherche ici).

Langues : la maîtrise de l’anglais est requise, la compréhension du français préférable.

Ouverture d’esprit : l’accueil proposé demande des candidats qu’ils soient créatifs, ouverts au dialogue interdisciplinaire et à la prise de risques, prêts à s’engager pleinement dans un travail collaboratif, et motivés par l’exploration d’approches méthodologiques originales d’analyse des controverses et les échanges avec d’autres acteurs issus du monde politico-socio-économique.

Une convention d’accueil est signée entre l’Université de Montpellier, de laquelle dépend administrativement MAK’IT, la structure de recherche accueillante, et le chercheur invité pour formaliser les modalités suivantes.

MOYENS DE RECHERCHE

Les chercheurs invités à MAK’IT sont détachés de leurs obligations habituelles dans leur institution d’origine et ont la disponibilité nécessaire pour se consacrer librement à leur projet de recherche et participer aux activités de groupe de l’Institut.

Pendant leur séjour à Montpellier, ils disposent chacun d’un bureau équipé d’un écran d’ordinateur, d’un accès internet et de moyens d’impression au sein d’un open space dans les locaux de MAK’IT, situés à l’Institut de botanique, dans le cœur historique de Montpellier.  MAK’IT met également à la disposition des chercheurs résidents plusieurs salles de réunion, un amphithéâtre de 250 places pour l’organisation de conférences, leur garantit un accès numérique privilégié et un droit au prêt étendu dans les principales bibliothèques universitaire montpelliéraines, ainsi que la possibilité de déjeuner au restaurant administratif dont dépend l’Institut, moyennant une participation aux frais.

Pour faciliter leur travail de groupe interdisciplinaire et soutenir leur intégration, à titre individuel, au sein de la communauté scientifique montpelliéraine, les chercheurs sont accompagnés d’un membre dédié de l’équipe MAK’IT. La chargée de programme COHORTE a notamment pour mission de réaliser une revue bibliographique et d’enrichir une bibliothèque virtuelle liée au thème de recherche, d’identifier des experts susceptibles de partager leurs connaissances et d’interagir avec les chercheurs de l’Institut, de mettre ces derniers en contact avec des unités de recherche du site susceptibles d’être intéressées par leurs travaux, ainsi que de valoriser les productions du groupe.

Un temps d’intégration est prévu à l’arrivée des chercheurs invités comprenant visites des campus et centres de recherche montpelliérains, ainsi qu’un séminaire de groupe introductif visant à expliciter la démarche interdisciplinaire et collaborative attendue au sein des cohortes.

LOGEMENT

Les demandes d’accueil en famille doivent obligatoirement être indiquées dans le dossier de candidature pour être considérées.

Depuis septembre 2022, MAK’IT dispose d’appartements d’une ou deux pièces récemment rénovés à la Villa Leenhardt, à côté de ses locaux. Les frais d’hébergement dans la Villa sont directement et intégralement pris en charge par MAK’IT. Ces logements sont attribués aux chercheurs voyageant seuls ou en couple.

En outre, l’Institut travaille avec une agence de location saisonnière d’appartements à Montpellier qui propose une gamme d’appartements de qualité, entièrement équipés, en centre-ville. Dans ce cas, les frais d’hébergement sont pris en charge par MAK’IT à hauteur d’un montant fixe et préétabli. La priorité est donnée aux chercheurs voyageant avec leur famille.

INDEMNITÉ FORFAITAIRE DE SÉJOUR

Les chercheurs invités à MAK’IT restent rattachés à leur institution d’origine durant leur séjour : ils ne disposent pas d’un contrat de travail avec l’Institut et il leur revient de demander à leur établissement de maintenir tout ou partie de leur salaire.

MAK’IT verse aux chercheurs invités une indemnité, destinée à couvrir leurs frais de séjour à Montpellier, d’un montant forfaitaire non négociable, établie comme suit :

  • Chercheurs « seniors » : 2 700 € mensuels
  • Chercheurs « juniors » : 2 000 € mensuels

Ce montant est calculé pour permettre aux chercheurs de couvrir largement leurs frais de vie à Montpellier.

VOYAGE ET VISA

MAK’IT prend en charge le voyage aller-retour des résidents entre Montpellier et leur lieu de résidence habituel, en classe économique.

Sont également pris en charge les frais éventuels d’immigration (visa).

ASSURANCES ET COUVERTURE SOCIALE

Les fellows doivent justifier d’une couverture sociale adéquate, garantissant les risques de maladie, d’accidents du travail et de responsabilité civile (y compris risque locatif), avant leur arrivée à Montpellier.

Dans le cas où la couverture disponible auprès de leur établissement d’origine n’est pas valable en France, MAK’IT prendra en charge les frais d’assurance et de sécurité sociale de ses fellows COHORTE.

L’équipe de MAK’IT se tient à la disposition des fellows pour les aider dans leurs démarches auprès des caisses d’assurance maladie internationales.

SERVICES ADMINISTRATIFS

L’équipe MAK’IT est à la disposition des résidents pour les aider dans leurs démarches administratives liées à leur installation à Montpellier et à l’organisation de leurs évènements scientifiques.

Le cas échéant, leur famille bénéficie également d’un accompagnement spécifique : scolarisation des enfants, aide à l’intégration académique des conjoints, cours de Français Langue Étrangère…

Un séjour à MAK’IT a pour but de permettre aux chercheurs invités de mener à bien leur recherche via une approche innovante et enrichissante, en organisant librement leurs activités et horaires de travail et en bénéficiant des services et de l’assistance nécessaires dans leurs démarches pratiques et administratives quotidiennes. Il implique également l’acceptation de certaines conditions.

OBLIGATION DE PRÉSENCE

Chaque chercheur invité est soumis à une obligation de présence à Montpellier pendant au moins 90% de la durée de son séjour (hors périodes de fermeture de l’Institut). Cette obligation de résidence, indispensable à la mise en place d’une véritable dynamique de groupe au sein de la cohorte, est compatible avec des absences occasionnelles, qui doivent être signalées à l’avance. Les absences de moins d’une semaine font l’objet d’une simple notification à l’équipe MAK’IT. Une absence plus longue fera l’objet d’un accord de la direction.

CONTRIBUTIONS AUX ACTIVITÉS DE LA COHORTE SUR LA CONTROVERSE SELECTIONNÉE

Le programme COHORTE est avant tout un exercice collectif. Le chercheur invité s’engage à contribuer pleinement aux discussions et échanges de groupe, aux activités communes et aux co-productions découlant du travail de la cohorte. Il/elle s’engage à participer activement aux autres rencontres et événements interdisciplinaires organisés par MAK’IT pendant son séjour, notamment au séminaire hebdomadaire avec les autres chercheurs invités MAK’IT, tous les jeudis matin. Il/elle reconnaît que ces engagements peuvent prendre jusqu’à deux jours par semaine.

Le chercheur invité s’engage également à partager l’avancement de ses recherches et à remplir un questionnaire de fin de stage à la fin de son séjour.

COMMUNICATION ET DIFFUSION DES RÉSULTATS

Le chercheur résident garde la propriété intellectuelle des résultats de ses recherches effectuées au cours de son accueil à MAK’IT.

Il s’engage à contribuer aux publications et autres outils de communication de MAK’IT concernant les activités de la cohorte.

Il tient MAK’IT informé de sa participation à des colloques, séminaires ou manifestations scientifiques extérieures et fait connaître ses publications, l’obtention de prix et distinctions…

Il autorise MAK’IT à publier son portrait et, le cas échéant, un recueil de ses recherches pour les archives de l’Institut. Dans l’hypothèse de leur diffusion plus large, il s’engage à mentionner le soutien dont il a bénéficié de la part de MAK’IT et à y apposer le logo de l’Institut.

MAK’IT attache une grande importance à la qualité et à l’impartialité de son processus de sélection. Chaque candidature est revue par le Conseil scientifique de MAK’IT composé d’experts internationaux indépendants. Ce dernier établit une pré-sélection des candidats, ainsi qu’une liste complémentaire (avec classement) qu’il transmet au Conseil de gestion de MAK’IT (Board de l’initiative MUSE) pour décision finale.

Au terme de ces deux phases successives, les candidats sont informés du résultat de la sélection. Les candidats retenus reçoivent une lettre d’invitation de la part du Directeur de l’Institut, détaillant les conditions de séjour proposées.

Critères d’évaluation

  • EXCELLENCE : Le parcours scientifique et la reconnaissance internationale du candidat répondent-ils aux critères du programme ? La proposition scientifique sous-tend-elle une recherche de haut niveau ?
  • THEME DE RECHERCHE : Le projet est-il pertinent pour le thématique de recherche proposée ? Offre-t-il la promesse de nouvelles perspectives et la possibilité de produire de nouvelles connaissances, via notamment des publications ? Est-il à même d’encourager les échanges interdisciplinaires ?
  • ESPRIT DE GROUPE : Le profil du candidat correspond-il à la vision et aux valeurs inhérentes à ce programme : collégialité, ouverture d’esprit, créativité, réflexion hors des sentiers battus, prise de risque ? Le profil du candidat suggère-t-il qu’il pourrait être une force motrice dans la cohorte et contribuer positivement à la dynamique de groupe ? Les attentes du candidat correspondent-elles à ce que le programme a à offrir ?
  • VISION & PARTENARIATS : Cette candidature correspond-elle à la vision et à l’ambition de MAK’IT ? Constitue-t-elle une contribution significative à l’accélération des transitions dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ? Présente-t-elle un potentiel intéressant de collaboration avec les communautés scientifiques de Montpellier ?

Les évaluateurs prendront soin de constituer un groupe le plus représentatif et adéquat possible au regard de l’équilibre hommes-femmes, des âges, origines géographiques, disciplines scientifiques et  domaines d’expertise des candidats.

Merci de déposer votre dossier de candidature via le formulaire en ligne suivant (exclusivement en anglais) :


Calendrier prévisionnel

  • 2 mai 2023 – 6 juin 2023 : ouverture de l’appel à candidatures « COHORT ».
  • Juin 2023 : évaluation des candidatures par le Conseil scientifique de MAK’IT et présélection des candidats.
  • Juillet 2023 : sélection finale des candidats par le conseil de gestion de MAK’IT et annonce des résultats.
  • Janvier – juin 2024 : séjour de la Cohorte MAK’IT à Montpellier.